Koi

Les Nishikigoïs ou Koïs - Carpes Japonaises

Ces Magnifiques Poissons qui nous viennent du pays au "Soleil Levant"

 

 

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Description du corps


LES NAGEOIRES

Jusqu'à récemment, quand des koïs à nageoires longues apparurent sur le marché, il fallait tenir compte de la taille relative d'un koï. L'appréciation portait surtout sur les nageoires pectorales, parce que celles-ci sont les plus apparentes quand on regarde le poisson par le haut. Plus les nageoires pectorales étaient grandes par comparaison à la taille du corps, plus le poisson plaisait au juge. Par contre, si les nageoires pectorales étaient rabougries, déformées, mal colorées ou n'étaient pas de taille identique, le poisson était presque toujours disqualifié.

Dimension du corps

Des déformations des nageoires dorsale et caudale entraînaient aussi la disqualification, mais depuis l'apparition des variétés à nageoires longues, plus les nageoires sont déformées, plus le poisson a de la valeur !

Les nageoires paires doivent être identiques des deux côtés du poisson. Les nageoires dorsale et caudale doivent être bien formées. Des poissons présentant des nageoires déformées dues à des défauts génétiques, des blessures ou des maladies sont habituellement disqualifiés. Dans beaucoup de cas, le standard a évolué, exigeant des nageoires pectorales blanc pur chez le Kohaku rouge et blanc.

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LA FORME DU CORPS

Les Japonais reconnaissent quatre formes de base pour le corps, quand on regarde celui-ci latéralement : le koï Shinshu ; le koï sauvage, allongé, qui s'est échappé d'un étang et est retourné, après des générations d'accouplements consanguins, vers une forme naturelle, qui nage fort bien et possède des coloris qui se confondent avec ceux de l'étang dans lequel il vit ; le koï Ishugrudei ; et le koï Nippon ou Japonais.

Section transversale du corps

En coupe transversale, l'idéal est représenté par une section théorique au milieu du poisson ; cette section commence à l'avant de la nageoire dorsale et couvre les nageoires pelviennes. L'idéal est un cercle parfait. Même si aucun koï n'a jamais atteint l'idéal, il existe de nombreux koïs dont la section transversale est arrondie plutôt qu'ovale. Les Japonais estiment que la forme du corps est importante et accordent habituellement 50 points aux diverses catégories examinées de ce point de vue. Il existe normalement cinq critères spécifiques concernant la forme du corps. Il s'agit du rapport entre la hauteur et la longueur ; les nageoires ; la forme de la tête ; la ligne droite reliant le centre du museau jusqu'au milieu de l'extrémité de la queue, et finalement le profil latéral.

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LE RAPPORT ENTRE LA HAUTEUR ET LA LONGUEUR

Le rapport entre sa hauteur et sa longueur est caractéristique pour chaque espèce de poisson dans la nature.

Dimension du corps

Les dimensions idéales du corps du koï sont calculées par le nombre de fois que la hauteur du corps du poisson est comprise dans sa longueur. De bons koïs typiques sont 2 1/2 à 3 fois plus longs que hauts.


 

 

Quatre types corporels :

Forme du corps

A : Le Sinshu, qui a une tête ronde et n'a pas une belle forme corporelle.

 

Forme du corps Forme du corps

B et C : Formes sauvages qui soit ont dégénéré à partir de koïs échappés et retournés dans des zones naturelles, soit sont les types de base européens.

Forme du corps

 

D : Forme typique idéale pour les Japonais.


 

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LA FORME DE LA TETE

La tête se compose des lèvres, des mâchoires, des opercules branchiaux, des yeux et du volume général de la tête. Si une des parties de la tête est déformée, le poisson est disqualifié. Beaucoup d'éleveurs assurent que ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'on ne produise des koïs dans les mêmes variétés que les poissons rouges. Pour cette raison, des excroissances des yeux (yeux globuleux), des excroissances de la tête (têtes de lion) et même des yeux tournés vers le haut ou protubérants (célestes) peuvent ne jamais être développés ci ces caractéristiques sont ignorées. La même chose est vraie pour les bouquets nasaux et autres anomalies de la tête. Jusqu'ici, les Japonais ont rigoureusement rejeté ce type de recherches en matière d'élevage. Mais comme un nombre toujours croissant d'Occidentaux commencent à reproduire des koïs en grandes quantités, ces formes mutantes risquent d'apparaître bientôt, et des éleveurs fixeront peut-être ces caractéristiques grotesques pour produire des koïs à la façon du poisson rouge.

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Les photos et les extraits de textes sont issus du livre de - Dr Herbert & R. Axelrod -